Carnet de voyage Togo 2004

L'album photos Togo

L'album photos Togo

Burkina Faso -> Dapaong -> Pays Tamberma -> Kandé -> Bassar -> Atakpamé -> Kpalimé -> Notsé -> Lomé -> Vogan -> Bénin

Vendredi 13 Février

Nous arrivons à Bittou, tôt dans la matinée pour passer la frontière. Mais la route est complètement encombrée par une multitudes de camions. Certains attendent probablement un chargement ou un déchargement. D'autres sont en panne, le capot ouvert, ou le plus souvent un essieu sur des pierres en attendant de changer la roue. C'est quand on voit les chauffeurs installés dans leur le lit de camp dessous le camion, qu'on voit qu'ils sont là pour un bon moment. On remonte cette file interminable pour arriver enfin aux postes de police puis de douane pour faire les formalités. 

Nous passons ensuite aux postes correspondant du Togo et là ce n'est pas la même histoire. Les douaniers se révèlent être particulièrement pointilleux. Ils nous posent beaucoup de questions et inspectent l'intérieur de la voiture, les placards de rangement, les livres et montent même sur le toit ! Ils finissent quand même par nous laisser partir. C'est la première fois qu'on a un contrôle aussi poussé. On essaie de se frayer un chemin parmi les camions qui sont carrément en double file de ce côté-ci. On doit même rouler dans les égouts pour en sortir. Depuis les évènements de la Côte d'Ivoire, une grosse partie du traffic de marchandises passe par le Togo et ça se voit. 

On suit la Nationale, route principale qui descend au Sud. Le vent s'est de nouveau levé disséminant la poussière partout. La visibilité est amoindrie mais on voit quand même que les villages ont changé. Les toits ne sont plus en chaume mais en tôle ondulée. Le banco est remplacé par du ciment. Les femmes ne pilent plus sous les arbres mais vont au moulin à moteur. C'est plus moderne.

A Kandé, nous nous arrêtons pour boire un coup. La serveuse s'endort en écrivant sur un cahier. Attaque de fatigue aigue ! Nous quittons la nationale pour une piste qui nous amène en pays Tamberma. C'est un peuple très particulier qui a su préservé son mode de vie ancestral. L'élément le plus représentatif en est le Tata : une sorte de petit fort aux lignes très rondes, possédant des greniers sur le toit recouvert d'un petit chapeau de chaume. Cet habitat, généralement dispersé dans la brousse, a bien sûr une vocation défensive. Il servait à regrouper le bétail dans le rez de chaussée tandis que la famille se réfugiait sur la terrasse en cas d'attaque. L'accès unique à l'étage est surplombé par un trou, par lequel, le chef de famille peut décocher des flêches contre ses assaillants. Très naïvement, nous pensons que cette région n'est pas très touristique car avant de préparer ce voyage, nous en avions rarement entendu parler. Déception sur place. Tout au long de la piste, dans laquelle nous nous enfonçons, les enfants mais de façon surprenante, les adultes aussi, nous demandent des cadeaux, de l'argent, ... Il va s'en dire qu'il va être très difficile de prendre des photos, et tout acte du même acabit devra être négocié. Nous persistons dans le circuit et finissons par trouver une petite piste qui à priori ne mène à rien. 

Très vite, les gens changent. Ils sont de nouveaux accueillants et hospitaliers. Vraisemblablement, nous sommes sortis des circuits touristiques habituels et de suite on retrouve des rapports normaux avec la population. C'est un peu plus loin que nous installons pour bivouaquer très tôt pour une fois. David manoeuvre et pppffffffit. Crevaison.. Ca va l'occuper pour la fin de la journée pendant que de mon côté je travaille sur l'ordinateur.

Illustration de l'architecture typique des Tata Tamberma

Illustration de l'architecture typique des Tata Tamberma

Samedi 14 Février 

Nous revenons sur nos pas décidés à s'arrêter à Nadoba pour prendre un guide pour explorer les alentours. Arrivés au village, il n'y a pas de guides, ils sont tous partis à une fête traditionnelle à Kandé. Un homme nous arrête. Il veut qu'on amène sa soeur à la ville. Nous acceptons en demandant à visiter une tata en échange. Ils nous emmènent chez leur voisin qui nous font visiter leur fortin tout ventru. C'est vraiment particulier. Quand nous partons, la locataire des lieux nous demande de l'argent. Ceux qui nous ont amené là ne comprennent pas et ne sont pas d'accord. Ils s'expliquent avec leurs voisins et sont gênés car ils ne s'attendaient pas à ça. On donne un peu d'argent et du savon et on remonte dans la voiture. Ils ne savaient pas que les Blancs doivent payer pour visiter et prendre des photos et désapprouvent cette habitude répandue. 

Nous reprenons la piste avec notre auto-stoppeuse et la déposons à Kandé. Effectivement il y a une fête traditionnelle et surtout beaucoup de monde. Il y a même une estrade pour un public apparemment privilégié. Quelques instants après, un cortège de personnalités, dont un ministre (!), défilent sous nos yeux et marque l'ouverture des festivités par un discours. De ce qu'on en a compris, c'est une cérémonie pour appeler la pluie à tomber . Il fait très chaud, encore plus dans la foule. Pleins d'enfants viennent nous voir, juste pour nous toucher. Puis des danseurs arrivent et exécutent une danse sur un rythme endiablé. S'ensuit, d'autres danseurs avec des couvre-chefs agrémentés de cornes de vaches, ils partent après de l'autre côté et certains leur emboite le pas en dansant. Nous les suivons à distance. De l'autre côté c'est la partie kermesse. Il y a plein de stands où les gens vendent quelque chose, mangent ou boivent. C'est l'occasion de goûter le tchoukoutou, une bière de mil épaisse que l'on boit dans une calebasse. C'est assez spécial, surtout que c'est à température ambiante. Autant dire qu'on attendra d'être mort de soif pour en boire ! 

Après Kandé

Après Kandé

Nous poursuivons la route surencombrée de carcasses de camions rouillant dans les bas-côtés et de camions bloqués en panne quand ce n'est pas un accident qui coupe la route. Les paysages commencent à être sympas avec l'apparition de palmiers ça et là. A Pya, nous voulons sortir de la nationale pour faire notre halte déjeuner sous un grand arbre si possible. On prend à droite puis à gauche et encore à droite. Quand tout à coup un militaire nous siffle et nous arrête complètement excité. "Ou vous allez ? Qu'est-ce que vous faites ici ? C'est grave ce que vous faites, Vous voulez rentrer dans la maison du patron ! Il faut voir la gendarmeris ! Mais c'est grave, très grave" On essaie de se faire entendre et de lui expliquer. Mais manifestement il est sourd et il s'emballe tout seul. Il se trouve que sans le vouloir on est arrivé au niveau de l'entrée de la résidence personnelle du président de la république du Togo (au pouvoir depuis 1967). Notre gardien militaire est très zélé et encore plus excité et surtout armé. Il est comme un fou. Il nous demande de couper le moteur et fait descendre David de la voiture. Ca sent le roussi. En plus, les gens qui sont sur le trottoir rigolent de la scène et notre militaire n'apprécie pas du tout mais alors pas du tout. Il prend même une branche par terre pour fouetter un de ces passants qui me posaient des questions. L'excitation est à son comble. Heureusement, un chef de la gendarmerie en civil arrive et David parvient à dissiper le malentendu. On fait demi-tour sous les regards appuyés des militaires. Le plus drole, si on peut dire, c'est que 10 mètres avant, au carrefour il y avait 4 ou 5 militaires qui n'ont pas bronché quand on a tourné et qu'après,en remontant la rue, on a vu un char d'assaut si bien camouflé qu'on ne l'a pas vu à l'aller. Camouflage efficace !

Autant dire qu'on ne sait pas fait prié pour quitter les lieux et on s'est beaucoup éloigné avant de s'arrêter déjeuner. A Kaya, on fait une halte dans un bar pour se remettre un petit peu de nos émotions et aussi pour regarder la finale de foot de la Coupe d'Afrique des Nations, évènement qui nous a imprégné depuis le Mali. 

On finit notre journée sur la route vers Atakpamé et la recherche de bivouac est particulièrement difficile vu que la densité de la population est élevée. On y parvient malgré tout.

Dimanche 15 Février

Nous arrivons à Atakpamé en fin de matinée. C'est une ancienne ville de villégiature très appréciée des colons pour son climat clément grâce à l'altitude. Il reste quelques vestiges des bâtiments de cette époque. On se promène tranquillement dans le marché pour faire nos courses de produits frais. C'est toujours une débauche de couleurs, d'odeurs et de produits de toute sorte connus ou inconnus de nous. Après cette halte paisible nous prenons la route pour Badou à l'ouest. Tout le long du goudron, nous voyons la vie champêtre qui se déroule au quotidien. Il y a énormément de monde et pas mal de circulation. Fini les charrettes avec les ânes, c'est l'ère de la modernité : une floppée d'engins motorisés, des vélos, des piétons. Comme je l'ai déjà dit, les villages traditionnels ont disparu et c'est des maisons en ciment à l'allure défraichie qui les remplacent. De temps en temps dans les villages ont voit des processions en musique très gaies, avec tout le monde habillé du même costume. Les paysages sont devenus aussi très verts et tout lopin de terre exploitable est cultivé, dur dur pour les bivouacs. La chaleur devient vite étouffante avec l'humidité. Il nous tarde d'arriver à la cascade d'Akloa pour trouver un peu de fraîcheur en ce milieu d'après midi.

On ne peut pas se tromper de route, au fur et à mesure que nous avançons les "donne moi kado" se font de plus en plus insistant jusqu'à atteindre son paroxysme dans le village. On se fait littéralement sauté dessus . On se retient pour ne pas faire demi-tour car on ne sent pas du tout l'ambiance. On bataille ferme car le prix de la visite est de 1500 CFA par personne soit 3 fois le prix annoncé dans nos guides. Ils nous montrent la note de service justifiant le nouveau tarif. On entame la ballade accompagné de 2 jeunes guides. Le sentier est escarpé et la marche longue. Avec la chaleur ambiante on est trempe de sueur, on dégouline. On crapahute au milieu des plantations d'avocatiers, de bananiers, de caféiers et de cacaoyers. Au bout de trois quart d'heure, on arrive enfin à la cascade. L'endroit est sympa et surtout très raffraîchissant. On redescend assez vite à cause du jour qui ne va pas tarder à tomber. Juste avant de revenir au village, nos jeunes accompagnateurs nous demandent un peu d'argent pour leur service. Ils ont été sympas mais pour la fonction de guide rien de spécial, mais on finit par donner un pourboire. Arrivés à la voiture, celui qui semble être le chef nous demande  si les guides sont satisfaits avant même de nous demander si on a apprécié la ballade ! Il commence ensuite à demander de l'argent pour la visite guidée en disant que ce qu'on a payé c'était juste un droit d'entrée puis il faut aussi payer pour le parking de la voiture et que sais-je encore. Bref ils nous prennent pour des vaches à lait. Il n'en faut pas plus pour que David pique une grosse colère et j'en rajoute une couche derrière. La règle d'or c'est toujours se mettre d'accord sur une prestation et un tarif avant de la réaliser. C'est ce que nous avons fait et au retour ils essaient de nous arnaquer et ça on n'aime pas du tout et on leur fait savoir. On quitte les lieux, ecoeurés par ce genre de pratique et pas emballés à l'idée de chercher un bivouac dans ces endroits très peuplés avec la majorité des gens qui nous ont porté un intérêt uniquement dans la perspective d'un éventuel cadeau.

Fabrique clandestine de sodabi le vin de palme Plantations dans la forêt
Fabrique clandestine de sodabi le vin de palme Plantations dans la forêt

A l'aller nous avions repéré une piste qui partait dans les montagnes. Nous la retrouvons. Le jour baisse à vue d'oeil. Le petit ruban de latérite se fraye un chemin parmi la végétation luxuriante. Les rares fois où on voit un chemin qui part, c'est pour aller à une plantation ou une ferme. La nuit tombe. Aucun endroit dégagé sauf cette clairière à côté d'un groupe de maisons. On s'arrête et David part à la recherche du chef de village pour demander l'autorisation de bivouaquer ici. Il n'est pas là mais sa femme nous l'accorde. On commence à s'installer et petit à petit, c'est tout le hameau qui défile très respectueusement mais surtout très intrigué et curieux. On a l'habitude mais cette fois-ci ils semblent vouloir rester toute la nuit. Du coup après leur avoir fait goûter des chips qui ont amusé beaucoup les enfants, nous nous installons manger sous le regard observateur d'une bonne quinzaine de paires d'yeux. Situation apparemment plus gênante pour nous que pour eux. Ensuite les aînés reviennent avec les femmes. Nous faisons du café et le partageons avec eux. Ca fait du bien car il y a un vent très frais. De leur côté ils nous offrent une soirée en notre honneur. Chants essentiellement religieux et danses accompagnés par le griot du village. Les femmes et les enfant s'en donnent à coeur joie tandis que les hommes nous tiennent compagnie. Nous faisons la promesse d'aller visiter l'école demain matin et demandons à nous coucher car on est fatigué. Il fait délicieusement froid, on va pouvoir bien dormir et récupérer 

Camping sur le terrain de foot d'un hameau Tout le monde nous attend à l'école
Camping sur le terrain de foot d'un hameau Tout le monde nous attend à l'école

Lundi 16 Février

Nous nous levons et tout le monde vient nous saluer avant de partir dans les champs ou à l'école. Nous avons droit aussi aux spectateurs de la cérémonie du lever et avant de partir, le fils du chef du village vient nous remettre bananes et papaye. Nous le remercions pour l'hospitalité très chaleureuse de son village. A l'école, tout le monde nous attend avec impatience. Les différentes classes sont installées sous des paillottes, les élèves assis sur des bancs rudimentaires et un tableau noir avec la leçon du jour trône au centre. Les enfants veulent tous montrer qu'ils sont de bons élèves sauf ceux qui sont particulièrement intimidés par notre présence. L'instituteur et le directeur avec qui nous avons passé la soirée tiennent vraiment à ce qu'on prenne tout le monde en photo. Et nous voilà partis pour une séance de pose avec toutes les classes. Nous remettons des boites de stylos à nos hôtes  enseignants pour qu'ils les distribuent à leurs élèves. Nous partons sous les aurevoirs de dizaines de mains de gosses. Vraiment très touchant. Ca nous remet du baume au coeur après nos expériences un peu décevantes du Togo touristique.

Nous poursuivons la piste parmi les plantations de bananes, d'ananas, de café et de cacao à l'ombre protectrice de la forêt. Il n'y a plus de villages et les fermes sont de plus en plus isolées. Les hautes herbes mangent peu à peu la piste qui devient très étroite à tel point qu'on a l'impression de rouler dans un tunnel de hautes herbes . De temps en temps, une brèche dans cette végétation nous laisse apercevoir la magnifique forêt tropicale avec les immenses irokos qui surplombent l'ensemble de toute leur majestueuse hauteur. On commence cependant à se demander si cette piste mène quelque part et quand on trouve ce paysan qui fait du stop au milieu de nulle part, on le prend pour l'amener au prochain village distant de huit kilomètres. A l'approche d'Agbo Kopé nous doublons de plus en plus de monde à pied qui porte leur chargement sur la tête. Toutes les marchandises semblent uniquement acheminés par ce moyen de ce coté ci de la piste. 

Totoy a du mal à se frayer un chemin sur une piste qui n'a pas dû être utilisée depuis bien longtemps

Totoy a du mal à se frayer un chemin sur une piste
qui n'a pas dû être utilisée depuis bien longtemps

Nous poursuivons notre route vers Kpalimé par une belle piste plus fréquentée que la précédente. Nous évoluons toujours parmi les plantations mais cette fois-ci, sur le plateau de Danyes. Les paysages sont très doux, légèrement vallonnés. Nous faisons une halte dans un monastère bénédictin, réputé pour ses produits fabriqués à partir des matières premières des environs et fabriqués par les populations locales comme par exemple ce café l'arabusta issu d'un caféier de leur création obtenu par la greffe d'un arabica sur un pied de robusta ( ou le contraire !). Sur le bord de la route, on voit de plus en plus de petites échoppes vendant des montagnes de fruits. On ne peut y résister et on fait le plein : avocats, bananes, ananas garantis bio pour une somme modique.

Stock de fruit pur jus direct du producteur au consommateur

Stock de fruit pur jus direct du producteur au consommateur

On retrouve le goudron et on atterrit à Kpalimé Après un repas solide au maquis du coin, on démarre l'ascension du mont Klouto. La route serpente sur le flanc de la montagne offrant de belles perspectives sur la grosse bourgade que nous venons de quitter avec cependant pas mal de brume de chaleur, de poussière ou d'humidité on ne sait plus. Peu avant notre destination, on se fait interpeller par Prosper, un guide renommé de la région qui nous propose une ballade à pied dans la forêt au lieu d'aller jusqu'au sommet du mont Klouto et de ne rien voir à cause des conditions actuelles de visibilité. Il accompagne d'autres français et nous rejoignons ce petit groupe. La ballade à la cascade est sympa et intéressante et bien moins difficile que celle des chutes d'Akloa. Les français, qui viennent au Togo, régulièrement nous signalent qu'une épidémie de choléra fait rage au lac Togo et à Togoville. Nous passerons donc notre chemin !

Nous repartons ensuite sur Lomé par une route bordée de superbes plantations de palmiers. Cela ferait un site idéal pour bivouaquer mais il y a tout le temps beaucoup de monde et pas la moindre piste qui part. Dernier espoir, une forêt de tecks. Une petite piste s'y enfonce, on s'y engoufre, on se faufile entre ces arbres aux larges feuilles et on s'installe pour la nuit enfin.

Du Mardi 17 au Samedi 21 Février : séjour à Lomé

Lomé, la capitale du pays, est une grosse ville animée mais sans plus. Nous nous dirigeons vers le port pour longer la côte car on a rendez-vous avec le couple de français rencontré à plusieurs reprises pendant notre périple et qui ont l'habitude de descendre au Ramatou un des hôtels qui fait camping sur cette côte. 

Nous les retrouvons à l'endroit indiqué. En fait, ils sont juste arrivés hier du Ghana. Nous faisons enfin connaissance, il s'agit de Chantal et Lulu.et on passe 2 bonnes heures à discuter de nos  voyages respectifs. A cause des travaux à l'hotel, les seules possibilités de camper en voiture sont en plein soleil. On va voir celui d'à côté, Le Robinson et après bataille habituelle sur le prix et les possibilités d'installation, on se retrouve à l'ombre de beaux arbres, face à la mer. Il faut savoir qu'ici la mer est extrêmement dangereuse à cause de ses rouleaux, de la force des courants et du fond parfois mouvant. Un des rares lieux pour se baigner, c'est au niveau de ces 2 hôtels grâce à l'ancienne route, mangée par la mer, qui fait comme une barrière et qui transforme l'endroit en piscine à marée basse.  Mais avant tout, on part à la recherche d'un bon réparateur de pneus pour les 2 crevaisons qu'on a eues ici.

Le lendemain matin, baignade. Chantal et Lulu nous rejoignent dans notre lieu de villégiature. Tandis que je travaille sur l'ordinateur, David vide toute la voiture et range enfin tout ce qu'on avait entassé précipitamment la veille de notre départ de la maison ! Ce soir apéro avec nos voisins chez nous. Le rythme de nos vacances s'installe.

Le reste de notre séjour reposant est partagé entre les baignades, le travail sur ordinateur, et les courses maintenant qu'on a pu faire le point sur ce qu'on a réellement et ce qui nous manque. On visite un peu Lomé et son musée national "incontournable" dixit le Routard. Au Grand Marché on se fait fabriquer une moustiquaire car on n'en a pas trouvé. C'est simple : on achète le tissu à un marchand libanais, il appelle son tailleur qui vient en moto-taxi on lui explique ce qu'on veut et une heure après, on récupère le tout fini. 

Et le soir, apéro avec Chantal et Lulu, avec qui on passe d'excellents moments à partager leur expérience et surtout leurs anecdotes de grands voyageurs. Bref des vacances bienvenues, appréciables et appréciées.

Chantal et Lulu et leur Toy Notre vue pendant les vacances
Chantal et Lulu et leur Toy Notre vue pendant les vacances

Samedi midi, tout a une fin. C'est à grands regrets que nous quittons nos nouveaux amis mais il faut continuer. C'est la gorge serrée que nous suivons la route côtière. Nous arrivons au poste frontière du Togo. Comme on s'en va, il nous laisse tranquille et les formalités sont vite effectuées. Maintenant c'est rebelote mais pour le Bénin. 

 

Togo 2004

Ca peut toujours servir :

  • Prix du Gas-oil : fixe = 300 CFA le litre
  • 5 ananas : 500 CFA
  • Réparation 2 roues crevées avec chambre à air : 5 000 CFA
  • Camping à l'hôtel Robinson : 2 000 CFA / nuit / personne, négociable
  • Repas pour 2 avec boisson : entre 4 000 et 6 000 CFA

 

L'album photos Togo

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